Questions / Réponses.

Particuliers : qui peut être concerné par un contrôle fiscal crypto ?

1. La déclaration des plus-values sur crypto-actifs

En fonction du profil de vendeur (occasionnel ou professionnel), les gains issus de la vente ou de l’échange de crypto-actifs doivent être déclarés, qu’ils résultent :

  • de cessions ponctuelles crypto → fiat
  • de l’utilisation de crypto pour régler des achats (biens ou services), notamment au moyen de cartes de paiement
  • de conversions ou crypto → crypto.

Ces gains sont soumis au PFU (prélèvement forfaitaire unique ou "flat tax") ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales.

Toute erreur ou omission peut conduire à un redressement.

2. La déclaration des comptes détenus sur des plateformes étrangères

Tout compte ouvert sur une plateforme crypto située hors de France (ex. : Kraken, Coinbase, etc.) doit être déclaré chaque année.


L’absence de déclaration constitue l’une des causes les plus fréquentes de contrôle.

3. Les revenus issus des activités crypto

De nombreuses opérations génèrent des revenus imposables, notamment :

  • staking,
  • lending,
  • minage,
  • airdrops,
  • play-to-earn,
  • création ou vente de NFT,
  • et toutes formes de rémunérations en crypto-actifs.

Lors d’un contrôle, l’administration cherche à vérifier que ces revenus ont bien été identifiés et déclarés.

Les informations contenues dans cet article sont fournies à titre purement informatif et ne constituent pas un conseil juridique. Elles doivent être appréciées au regard des circonstances propres à chacun et ne sauraient engager la responsabilité du cabinet QOMIT ou de ses avocats. Il est recommandé de solliciter un avis professionnel avant toute décision.

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